La production bovine française progresse de 5 % en octobre 2011 par rapport à octobre 2010 du fait de la hausse des abattages de vaches et du développement des exportations de bovins finis, et ce malgré la baisse des abattages de bovins mâles, indique le ministère de l'Agriculture dans une note Agreste Conjoncture.
En octobre, les échanges de bovins vivants sont toujours dynamiques. Les exportations de bovins mâles finis ont été multipliées par trois. Elles atteignent 22.000 têtes dont près de 18.000 têtes exportées vers les pays tiers avec la Turquie comme principale destination. Ce développement de l'exportation associé à une baisse de disponibilité d'animaux dans les élevages explique la baisse des abattages de mâles en novembre, explique le ministère.
Sur novembre 2011, les abattages de jeunes bovins (près de 69.000 têtes) sont ainsi inférieurs de près de 10 % aux abattages de novembre 2010. La baisse en tonnage est plus importante traduisant ainsi un allègement des carcasses des animaux abattus.
Sur novembre également, les abattages de vaches restent élevés. Avec près de 187.000 animaux abattus, ils sont supérieurs de 15 % aux abattages de novembre 2010. En tonnage, la hausse n'atteint que 13,8 %.
Du côté des ovins, la production a progressé en octobre 2011 de près de 8 % du fait de la hausse des abattages due à la fête musulmane de l'Aïd el Kébir du 6 novembre 2011. En parallèle à cette hausse des abattages, les exportations d'ovins vivants ont progressé de 37 % (+4.600 têtes) alors que les importations ont baissé de 10 % (-3.900 têtes).
Sur novembre 2011, les abattages d'agneaux sont inférieurs de 2 % à ceux de novembre 2010. Cette baisse peut s'expliquer par la date de l'Aïd el Kébir le 6 novembre en 2011, alors qu'en 2010, elle était positionnée au milieu du mois de novembre. Avec 47.000 animaux, les abattages de brebis de réforme sont supérieurs de près de 4 % à ceux de novembre 2010.