Les éleveurs canadiens peuvent de nouveau exporter des bovins aux Emirats arabes unis après des années d'interdiction à cause de la maladie de la « vache folle », a annoncé mardi le ministère de l'Agriculture.
Le gouvernement du Canada a conclu, avec le petit pays du golfe Persique, un nouvel accord permettant l'exportation de bovins sur pied, un marché estimé à 40 millions de dollars par an.
Les éleveurs ne pouvaient plus exporter leur bétail depuis 2003, à la suite de l'annonce du premier cas canadien d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), appelée aussi maladie de la « vache folle ». A l'époque, la plupart des partenaires commerciaux du pays avaient interdit l'importation de bovins canadiens.
En décembre 2005, les Émirats arabes unis avaient levé l'interdiction d'importation, mais seulement pour la viande issue de bovins âgés de moins de 30 mois.
« Cette annonce fournit immédiatement de nouveaux débouchés pour les producteurs canadiens et est un pas important vers le rétablissement de l'accès à d'autres marchés clés dans la région », a estimé le ministre canadien de l'Agriculture, Gerry Ritz, dans un communiqué.
Le Canada espère rétablir aussi ses exportations vers d'autres pays de la région, dont le Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar et l'Arabie Saoudite. Les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) se classent au cinquième rang des marchés d'exportation du Canada pour les produits agroalimentaires, ajoute le communiqué du ministère de l'agriculture.