Coop de France se félicite du report au 1er janvier 2014 de l'entrée en application de l'écotaxe sur les poids-lourds mais « reste mobilisée » pour qu'une « cohérence et une équité d'approche soient garanties aux secteurs agricoles et agroalimentaires en difficulté, tels les filières animales. »
« Depuis de nombreux mois, Coop de France a interpellé régulièrement les pouvoirs publics pour demander un report de la mise en œuvre du dispositif de l'écotaxe et la suppression de la hausse déjà prévue pour 2014 ! En raison de nombreuses difficultés techniques et du retard de publication des textes officiels, "le respect du 1er octobre est un vœu pieux", avait déclaré Philippe Mangin lors de son entretien avec François Hollande, le 22ájuillet dernier », rappelle Coop de France dans un communiqué du 6 septembre 2013.
« Le ministre des Transports en a tiré les conséquences et a annoncé hier le report de cette taxe au 1er janvier 2014, afin de garantir une mise en œuvre entièrement sécurisée. »
« Coop de France est satisfaite d'avoir enfin été entendue et salue cette décision. »
« Cependant, cela reste insuffisant. Il est nécessaire d'obtenir la suppression de la hausse de 10 % de la taxe prévue dès le 1er janvier 2014. »
« Par ailleurs, les exemptions au bénéfice de nouveaux secteurs semblent se poursuivre puisque le ministre a annoncé l'exclusion des transports d'animaux de fêtes foraines et cirques. Coop de France demande vivement qu'une cohérence et une équité d'approche soient garanties aux secteurs agricoles et agroalimentaires en difficulté, tels les filières animales. »
« Une prise de conscience est encore possible, Coop de France reste mobilisée », conclut le communiqué.
De leur côté, les filières de la viande de Bretagne fédérées à l'UGPVB (œuf, bovin, porc) demandent « l'abandon pur et simple de l'écotaxe, considérant que ce nouvel impôt va peser sur l'emploi agricole et industriel breton ». En effet, « elles ne se satisfont pas de l'annonce du ministre des Transports qui prévoit un report technique de l'écotaxe au 1er janvier 2014 ».
De même, les Producteurs de légumes de France, la Fédération nationale des producteurs de fruits, la Fédération nationale des producteurs de l'horticulture et des pépinières demandent à nouveau « le report définitif de cette taxe anti-production, anti-emplois, anti-territoires et anti-environnement ! »