Dans un communiqué du 15 janvier, la Fondation Nicolas Hulot rappelle que le rapport remis par le député Dominique Potier à Manuel Valls le 23 décembre met en lumière les dysfonctionnements du plan actuel et fait des recommandations pertinentes.
La Fondation Nicolas Hulot appelle le gouvernement à suivre ces recommandations et, au-delà, à mettre en œuvre trois mesures simples et structurantes :
- « Une aide annuelle pour des cantines sans pesticides : soutien financier à l'investissement et à l'accompagnement pour l'introduction de produits bio locaux pour les plus jeunes » ;
- « L'interdiction des néonicotinoïdes pour laquelle François Hollande a déclaré, lors de la récente Conférence environnementale, que la France portera le sujet de manière volontariste au niveau européen » ;
- « La séparation de la vente et du conseil pour les produits phytosanitaires pour aller au delà du CEPP, mesure intéressante mais insuffisante ».
« Le nouveau plan de réduction des pesticides doit maintenir le cap de réduction de 50 % des pesticides ainsi qu'un palier intermédiaire de 25 %. Rappelons que ce palier de 25 % est, selon l'INRA, atteignable sans modification en profondeur des systèmes agricoles. Ces objectifs doivent guider l'évolution de l'ensemble de notre modèle agricole vers la durabilité », indique la Fondation Nicolas Hulot.
Titre
vendredi 16 janvier 2015 - 09h11
Qu'ils garantissent aux agriculteurs un revenu équivalent avec un rendement en blé qui passera de 75 quintaux hectare à 60 et il n'y aura pas de problème.(pareil pour les autres cultures).