Vin et Société veut profiter des prochaines échéances électorales pour obtenir une révision de la loi Évin, afin d’autoriser clairement la publicité pour l’œnotourisme et l’association du vin à la gastronomie.
Vin et Société vient de rédiger son « carnet de campagne ». Présenté le 7 décembre 2011, lors de son assemblée générale, ce document présente le poids économique de la filière viticole et son engagement en faveur de la santé publique et de la sécurité routière. Un petit livret de 24 pages que l’association va remettre aux candidats aux élections présidentielle et législative est à venir.
À l’occasion de ces rencontres, l’association expliquera aux responsables politiques qu’il faut revoir trois points de la loi Évin pour définir la publicité, élargir le contenu des publicités à l’œnotourisme et à la gastronomie, mais aussi préciser ce qui est interdit vis-à-vis des jeunes.
« Nous allons essayer d’avancer sur ces idées avec les partis politiques. Nous allons mener un combat déterminé, mais pas agressif », annonce Marie-Christine Tarby, la présidente de Vin et Société dont le mandat vient d’être renouvelé pour deux ans.
Vin et Société veut également s’imposer « comme un partenaire des pouvoirs publics dans toutes les politiques de prévention ».
Autre sujet, plus polémique celui-là : la contribution des interprofessions d’IGP au financement de l’association. Pour l’instant, elles n’y participent pas. Seules les interprofessions d’AOC financent Vin et Société. Pour 2012, 300.000 euros sont en jeu.
Selon que les interprofessions d’IGP apporteront ou non leur contribution, le budget de l’association s’élèvera à 1,7 ou à 2 millions d’euros. Les négociations vont bon train.