La tendance sur les exploitations viticoles en 2012 concernant les projets d'arrachages et de plantations de vignes, conversion au bio, arrêt de l'activité viticole ou reconversion, est plutôt à l'attentisme, révèle le dernier sondage réalisé par ADquation pour la revue Agrodistribution (décembre 2011).
Ainsi, 41 % des viticulteurs interrogés, contre 36 % l'année dernière, n'envisagent aucun des changements proposés ci-dessus.
La proportion de viticulteurs envisageant de planter ou d'arracher des vignes a chuté de 10 points par rapport à 2010. Le pourcentage de ceux pensant planter de nouvelles vignes est ainsi passé de 45 % à 35 %, celui des viticulteurs envisageant l'arrachage a chuté de 40 % à 31 %.
Cette tendance est cependant significativement plus élevée dans les exploitations de plus de 20 ha : 47 % d'entre elles souhaitent planter, et 38 % arracher.
11% des chefs d'exploitation viticole interrogés déclarent envisager une conversion à la viticulture biologique en 2012, contre 9 % lors du dernier sondage en 2010 (pour 2011).
L'idée d'arrêter l'activité viticole effleure 7 % des personnes interrogées (contre 9 % en 2010), et 6 % envisagent de se reconvertir vers une autre production (contre 7% en 2010).
Du côté de la région, la tendance semble à la plantation dans le Sud-Est (43 % des viticulteurs interrogés).
Cette enquête a été réalisée les 9, 10 et 14 novembre auprès de 407 chefs d'exploitation agricoles, représentatif à 95 % des exploitations de plus de 1 ha de vigne.