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Vin IGP

Tous les cahiers des charges sont validés

Publié le lundi 14 novembre 2011 - 18h30

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Le comité national des vins IPG de l'Inao a fini l'examen des cahiers des charges des ex-vins de pays le 10 novembre 2011. Le même jour, paraissaient au bulletin officiel du ministère de l'Agriculture les treize premiers cahiers des charges homologués par le gouvernement. L'occasion de faire le point sur les nouveautés introduites par ces documents.

 

 

Moins d'IGP

 

Principal changement : il ne reste que 75 IGP alors qu'il y avait 153 vins de pays. Quelques-uns ont purement et simplement disparu, comme le VDP des Pyrénées-Atlantiques. Mais la plupart subsistent comme complément du nom d'une IGP plus grande. Ainsi, l'IGP Aude peut être complétée de neuf noms géographiques parmi lesquels « Côtes de Lastours » ou « La côte rêvée ». De même, Loire-Atlantique, Loir-et-Cher et dix autres départements sont devenus des compléments de l'IGP Val de Loire.

 

A chaque unité géographique plus petite correspond une aire de production, le plus souvent définie par une liste de communes. Pour pouvoir mentionner cette unité géographique sur l'étiquette, tous les raisins doivent en provenir, comme pour l'IGP elle-même. « Nous n'avons pas voulu de la règle des 85-15 pour l'origine », explique Jacques Gravegeal, président du comité national des vins IGP de l'Inao.

 

 

Des conditions de production très simples

 

A la différence des AOC, les conditions de production sur les petites unités géographiques sont le plus souvent identiques à celles de l'IGP elle-même. Dans quelques cas seulement, les rendements dans la petite zone sont inférieurs aux rendements de l'IGP correspondante.

 

Autre différence avec les AOC, aucun cahier des charges d'IGP n'impose de densité de plantation, de règles de taille ou de hauteur de feuillage. Les conditions de production se limitent à une liste de cépages et à des rendements autorisés. De même, il n'y a pas de normes définissant la maturité des raisins à la récolte. Seuls sont fixés les paramètres analytiques des vins, paramètres qui se limitent bien souvent à la teneur en alcool et à l'acidité volatile.

 

« Nous n'avons pas voulu imposer de règles aussi précises que dans les AOC, parce qu'il aurait fallu les contrôler. Or, cela aurait augmenté le coût des contrôles », explique Jacques Gravegeal.

 

 

Les effervescents pour tous

 

Les VDP étaient interdits d'effervescents. Les IGP vont pétiller ! Une trentaine d'IGP ont retenu la possibilité de produire des « vins mousseux de qualité ». Ils pourront les produire sans autre contrainte que de respecter la réglementation européenne afférente : pas de gazéification, au moins 3,5 bars de surpression dans la bouteille, une élaboration à partir de vins d'au moins 9°.

 

Seuls quelques cahiers des charges, comme celui de l'IGP Haute vallée de l'Orb précisent que les vins mousseux de qualité « doivent être élaborés exclusivement par seconde fermentation en bouteille ». Dans tous les autres cas, les opérateurs sont libres d'utiliser la cuve close.

 

 

Etiquetage : l'IGP pour tous

 

Du point de vue de la réglementation européenne, « vins de pays » n'est plus une catégorie juridique, mais une mention traditionnelle facultative. Contrairement à IGP, elle ne doit pas nécessairement figurer sur l'étiquette. En conséquence, les cahiers des charges précisent « le logo IGP de l'Union européenne figure sur l'étiquetage lorsque la mention « indication géographique protégée » est remplacée par la mention traditionnelle « vin de pays ».

 

 

Des changements de nom

 

La plupart des vins de pays de département n'ont retenu que le nom de leur département. Le VDP de l'Aude devient ainsi l'IGP Aude. Mais tous n'ont pas suivi cette règle. Le VDP de l'Hérault devient l'IGP « Pays d'Hérault », le VDP du Lot devient l'IGP « Côtes du Lot » et Tarn devient « Côtes du Tarn ». Le VDP des sables du Golfe du Lion change carrément de nom : il s'appelle désormais « Sables de Camargue ».

 

B.C.


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