Alors que la nouvelle Commission européenne, investie mardi, a pris ses fonctions pour les quatre années à venir, les chambres d'agriculture (APCA) notent « une évolution importante du discours » en faveur « d'une régulation des marchés, qu'ils soient agricoles ou financiers », selon un communiqué publié mercredi.
« Les commissaires qui se sont engagés, lors de leur audition, dans un véritable dialogue avec le Parlement européen, en sont sortis renforcés à l'instar de Michel Barnier, nouveau commissaire au Marché intérieur et aux Services, et de Dacian Ciolos, nouveau commissaire à l’Agriculture et au Développement rural », estime l'APCA.
« En élisant cette nouvelle équipe, et conformément aux nouveaux pouvoirs qui lui sont conférés par le cadre du traité de Lisbonne, le Parlement européen a clairement signifié le rôle qu'il souhaite tenir pour préserver, voire rétablir, l'équilibre des institutions européennes », observe-t-elle.
Les chambres d'agriculture soulignent aussi qu'elles « comptent bien contribuer, par leur expertise et leurs propositions, à la définition de politiques agricoles et rurales rénovées, ambitieuses et équilibrées ».
« Il s'agira d’une part d’harmoniser au niveau européen les normes encadrant la production, qui occasionnent aujourd’hui d’importantes distorsions de concurrence, et d’autre part de conforter des outils de régulation adaptés dans la Pac de l'après 2013. Sans régulation, les agriculteurs ne pourront répondre présents ! » a déclaré Guy Vasseur, président de l'APCA.
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