Alors que le comité en charge de « Trajectoires 2020-2050, vers une économie sobre en carbone », lancé par le ministère de l'Ecologie, a rendu ses conclusions le 7 novembre 2011, la FNSEA se félicite du travail mené à cette occasion avec les organisations professionnelles agricoles (JA, APCA, Coop de France, FNCuma, Acta) et ses associations spécialisées (FNP, FNB, AGPB, AGPM, CGB, FOP).
« Ce partenariat a porté ses fruits puisque des contributions intéressantes ont pu être proposées et intégrées dans le rapport », juge l'organisation syndicale.
Parmi les propositions du rapport, la FNSEA « soutient plus particulièrement le développement des mécanismes volontaires de projets domestiques qui consistent à faire rémunérer les changements de pratiques agricoles par le marché des crédits carbone » et « salue la proposition consistant à mettre en œuvre une “véritable politique de préservation du foncier agricole en France” », soulignant que « la protection du foncier agricole est primordiale pour le stockage du carbone dans le sol ».
La FNSEA juge cependant « très ambitieux » l'objectif de réduction de 50 % des émissions d'origine agricole d'ici à 2050. « L'agriculture fera le maximum mais il faudra savoir lier cet objectif avec celui du défi alimentaire », prévient-elle. Et elle reste opposée à la mise en place d'une taxe carbone nationale, arguant que « ce genre de mesure ne peut se concevoir qu'à un niveau européen sinon nous risquons de voir la compétitivité des exploitations françaises encore s'affaiblir. »
Enfin, la FNSEA rappelle l'importance des efforts déjà faits par le secteur agricole : « La profession agricole est déjà engagée depuis plusieurs années dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre (-11 % entre 1990 et 2009), dans la production d'énergies renouvelables (méthanisation, biocarburants, photovoltaïque), bioproduits, biomatériaux (utilisés dans les secteurs du transport, de l'industrie, du bâtiment...) et dans l'amélioration de l'efficacité énergétique des exploitations. »
Lire également :
- Climat : un rapport préconise une taxe carbone pour réduire les émissions européennes d'ici à 2050 (ministère Ecologie) (8 novembre 2011)
Encore les GES?
jeudi 10 novembre 2011 - 16h43
Il est étonnant de constater que la réduction des GES (gaz à effet de serre) soit encore une priorité, au moment où les observations ne coroborent pas les modèles: pas d'augmentation des températures "globales" depuis maintenant plus de 10 ans, contrairement aux prévisions des modèles climatiques. De plus, les premiers résultats de l'expérience CLOUD, menés au CERN en Suisse, indiqueraient que l'activité solaire aurait un impact nettement plus important que prévu sur la formation des nuages, donc sur le climat, que les GES. A moins que quand l'on parle des GES on parle d'efficacité économique. Dans ce cas, d'accord mais parlons clairement, sinon attention aux raccourcis du genre, arrêtez de manger de la viande, c'est mauvais pour le climat. Je suis étonné de constater que les professionnel de l'agriculture, des productions animales en particulier, n'aient pas vu le danger de se précipiter dans leur lutte contre les GES. Parlez en aux pays émergents: c'est le cadet de leurs soucis et nous regardent d'un oeil amusé.