Publié le lundi 28 janvier 2013 - 19h06
Les prix des céréales ont fait du sur-place, lundi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé mars 2013 valait 247,25 €/t (inchangé), le maïs même échéance se négociant 237,25 €/t (+ 0,25 €/t).
Les cours des céréales restent pénalisés par la fermeté de l'euro, qui se rapproche de 1,35 dollar.
« Le blé a réagi positivement aux bonnes ventes hebdomadaires » aux Etats-Unis, souligne Offre et demande agricole (ODA). « Les conditions climatiques demeurent l'élément clé de l'évolution des cours », note toutefois Agritel.
Aux Etats-Unis, les déficits en eau persistants sur les grandes régions de production de blé « continuent de susciter des inquiétudes, avec un peu de neige attendue cette semaine, mais insuffisamment pour détendre le marché », poursuit Agritel.
Sur la scène internationale, le Vietnam a manifesté son intérêt pour du maïs, relève Agritel, qui ajoute qu'en blé « il semble que l'activité à l'export reste soutenue », Bruxelles ayant accordé 364.000 tonnes de certificats la semaine dernière.
Par ailleurs, « les rumeurs d'importation de blé par la Russie restent d'actualité », indique ODA. Touchée l'année dernière par une importante sécheresse, la Russie a des stocks de céréales inférieurs de près de 30 % à ceux du début 2012, selon des statistiques officielles publiées vendredi.
Les prix des transports maritimes de matières sèches se sont repliés la semaine dernière, pénalisés par le manque de vigueur de la demande et la surabondance de navires disponibles.
Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (moyenne des tarifs pratiqués sur 24 routes de transport en vrac), a terminé, vendredi 25 janvier, à 798 points, contre 837 points une semaine auparavant.
De même, le Baltic Panamax Index (qui synthétise les prix pour sept routes, la plupart pour les céréales), a terminé, vendredi, à 718 points, au plus bas depuis deux semaines, contre 740 points une semaine plus tôt.
Après le regain de la demande de frets en début d'année, « l'activité semble à nouveau se calmer quelque peu », observe l'agent maritime Fearnleys, relevant notamment un repli de la demande pour les transports de céréales entre les Etats-Unis et la Chine, ou en provenance d'Amérique du Sud.
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