Reflux du blé

Le prix du blé a reculé, mercredi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat novembre 2014 valait 207,75 €/t (- 2 €/t), le maïs juin 2014 se négociant 189,50 €/t (+ 0,25 €/t).

Les cours des céréales européennes sont restés assez stables, mercredi, soutenus par les inquiétudes sur l'Ukraine, malgré un recul du blé pour des raisons techniques.

La baisse du blé est « technique », liée à la revente d'options sur le mois de mai, a expliqué à l'AFP Edward de Saint-Denis, de la société Plantureux et Associés. Mais globalement, le marché à terme « se maintient à cause des bruits de botte en Ukraine », a-t-il souligné.

Autre élément de soutien des cours mondiaux du blé : le retour de températures négatives sur les plaines américaines où est cultivée la céréale, « même si le risque de gel apparaît pour l'instant limité », explique Agritel dans une note. En revanche, sur le maïs, « des premiers dégâts de gel » ont été observés au sud de la Corn Belt (zone principale de culture).

En Ukraine, il pleut sur une grande partie du pays depuis le début de la semaine, « ce qui devrait satisfaire l'ensemble des producteurs » touchés par la sécheresse depuis plusieurs mois, relève encore Agritel.

La Jordanie a acheté 150.000 tonnes de blé, probablement à la Roumanie. L'Algérie, 1^er consommateur mondial de pain, teste actuellement « une nouvelle farine mixée avec de la semoule, qui permettrait de réduire les importations algériennes de blé tendre », rapporte Damien Vercambre (Inter-Courtage). L'Algérie est l'un des principaux débouchés pour le blé français.