Peu d'évolution

Les prix des céréales, d'abord orientés à la baisse, ont finalement peu varié, mercredi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé mars 2013 valait 252,75 €/t (- 0,25 €/t), le maïs même échéance se négociant 242,50 €/t (- 0,50 €/t).

Les cours des céréales européennes ont légèrement fléchi, mercredi, sur un marché à terme qui se consolidait, dans l'attente de nouvelles informations sur les conditions météorologiques aux Etats-Unis.

« On attend une meilleure visibilité sur l'évolution du climat aux Etats-Unis », indique Sheng Duanmu, consultant chez Agritel. Si les conditions de sécheresse persistent, « l'impact sur les cultures reste difficile à chiffrer à ce jour », nuance-t-il toutefois.

Toujours selon Agritel, le Koweït a acheté 22.000 tonnes de blé canadien et 40.000 tonnes de maïs originaire d'Amérique du Sud. De son côté, « l' Algérie est aux achats officiellement pour 50.000 tonnes de blé dur avec, en compétition, les origines canadiennes et françaises », précise le cabinet conseil.

Sur le marché physique (gré à gré), les prix du blé, de l'orge et du maïs se repliaient légèrement à la mi-journée.

La demande de blé et de maïs, supérieure en 2012-2013 à la production, entretient des prix élevés, selon une note de conjoncture publiée mardi par le service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l'Agriculture. Cela se traduit par un ratio stock sur consommation à un niveau bas pour le blé et le maïs. Cet indicateur est prévu en baisse de 2 points pour le blé en 2012/2013 par rapport à la campagne précédente. Le repli atteint 3 % pour le maïs, un « niveau jamais atteint au cours des quinze dernières années ».