Peu d'évolution

Les marchés des céréales n'ont guère bougé, lundi sur le marché à terme européen (Euronext). A l'approche de la clôture, le contrat blé novembre 2011 valait 185,50 €/t (+ 0,75 €/t), le contrat maïs 187 €/t (+ 0,75 €/t).

En Europe, les opérateurs sont dans l'attente des décisions des gouvernements russe et ukrainien concernant les taxes à l'exportation. En Ukraine, le parlement a voté la levée des taxes sur le blé et le maïs (maintien pour l'orge) mais la mesure reste soumise à l'approbation du président Viktor Ianoukovitch. De son côté, la Russie envisage de taxer ses exportations durant la seconde moitié de la campagne (janvier à juin 2012) afin de maintenir ses stocks et contenir ses prix intérieurs.

En France, la récolte de maïs est estimée entre 15 et 16 Mt par Agritel, en raison de rendements « record dans de nombreuses régions ».

Sur la scène internationale, la Libye a renoncé à l'achat de 100.000 t de blé, jugeant sans doute les prix trop élevés.

En Argentine, la récolte de blé est révisée à la baisse, entre 11 et 13 Mt, contre 13,5 Mt estimés la semaine dernière, à cause d'un temps trop sec préjudiciable aux cultures.

Les tarifs des transports maritimes de matières sèches ont nettement accentué leur rebond la semaine dernière, portés par une demande soutenue et des tensions généralisées sur l'offre de navires. Le Baltic Panamax Index (BPI), qui comporte sept routes (la plupart pour les céréales) empruntées par les navires adaptés aux dimensions du canal de Panama, est monté vendredi à 2.084 points, un plus haut depuis le 21 mars, contre 1.913 points une semaine auparavant.