Publié le mardi 24 juin 2008 - 19h27
Les cours des céréales étaient un peu plus fermes mardi. Sur le marché à terme, la tendance était toutefois mitigée pour le blé, à l'image de l'évolution de Chicago. Sur Euronext, l'échéance novembre 2008 cédait 0,25 €/t (clôture à 203,75 €/t lundi), à l'approche de la clôture.
Le marché américain était hésitant en début de séance. Des prévisions d'amélioration des conditions météo aux Etats-Unis constituaient un facteur de pression. Mais les matières premières agricoles, maïs et soja notamment, étaient soutenues par la fermeté du baril de pétrole en début de journée.
Les perspectives demeurent favorables pour les récoltes de céréales à paille. Selon les prévisions (Coceral, Copa-Cogeca), la récolte de blé de l'UE pourraient atteindre cette année 130 Mt, soit une hausse de plus de 15% par rapport à 2007.
En Ukraine, le gouvernement prévoit un volume de céréales exportable au cours de la prochaine campagne de 13,5 Mt, contre 3,7 Mt expédiées cette année. Le pays terminerait la campagne 2007-2008 avec des stocks céréaliers de plus de 5 Mt et prévoit des récoltes 2008 de 40 Mt. Les origines mer Noire (Ukraine, Russie) pourraient donc exercer une concurrence accrue sur le marché international. Leurs prix sont actuellement plus compétitifs que ceux des céréales américaines et européennes.
Aux Etats-Unis, l'état des cultures de blés de printemps s'est amélioré, selon l'USDA. Ils sont désormais «bons à excellents» à 72%, contre 67% il y a sept jours et 79% l'an dernier. En revanche, les fortes pluies récentes ont dégradé la qualité des blés d'hiver. Ceux-ci sont «bons à excellents» à 46%, contre 47% sept jours auparavant et 48% l'an dernier.
Au Canada, les surfaces de blé sont en progression de 16% par rapport à l'an dernier, selon les chiffres publiés par Statistiques Canada qui ont confirmé les estimations du mois de mars.
Dans l'hémisphère sud, les conditions météo se sont améliorées en Australie, avec des pluies favorables aux semis et à l'implantation du blé.
En orge, l'origine française subit la concurrence de l'Ukraine sur le marché international. En maïs, le marché est plus calme que la semaine dernière. Une certaine incertitude plane sur le potentiel de production aux Etats-Unis, suite aux récentes intempéries.
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