Les cours stagnent

Les cours des céréales demeuraient sans grand changement, mardi, sur le marché français. Sur Euronext, le blé échéance mai 2010 gagnait 0,50 €/t (clôture à 121,75 €/t lundi), novembre 2010 progressait de 0,25 €/t (clôture à 127,50 €/t lundi), à l'approche de la fin de la séance.

Le blé américain affichait une légère hausse en première partie de séance à Chicago. L'érosion du dollar (l'euro remontait au-dessus de 1,37 dollar) constituait un facteur de soutien pour les marchés Outre-Atlantique.

Des risques d'importantes inondations dans certaines régions des Etats-Unis ont été annoncés, ce qui pourrait retarder les semis de blé de printemps.

En orge, des problèmes logistiques commencent à se poser en particulier pour l’acheminement des orges vers les centres d’intervention et surtout par manque de capacités de stockage. Les opérateurs craignent également de connaître des difficultés de stockage lors de l'arrivée de la prochaine moisson, alors que le stock de report s'annonce volumineux.

L'Algérie envisage d'exporter une partie de sa production d'orge qui a enregistré un record en 2009, avec 2,4 millions de tonnes, comme toutes les autres céréales. Ce serait la première fois depuis 1970 que ce pays exporterait de l'orge. Cette opération pourrait être effectuée dans le cadre d'échanges avec du blé tendre dont l'Algérie demeure importatrice.

Les cours de maïs évoluent peu. En Ukraine, les surfaces de cette céréale pourraient atteindre un niveau record cette année. La menace d'une grève des dockers du port de Rosario, en Argentine, pourrait retarder les importations de maïs argentin sur la péninsule ibérique.