Légère érosion

Les prix des céréales ont fléchi légèrement, lundi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé mars 2013 valait 247,75 €/t (- 0,75 €/t), le maïs même échéance se négociant 235,25 €/t (- 0,50 €/t).

Les prix du blé et du maïs européens sont restés proches de l'équilibre, lundi, dans un marché peu animé, soutenu par la sécheresse aux Etats-Unis et en Argentine, mais mis sous pression par le recul de l'euro (repassé en journée sous 1,36 dollar).

En Argentine, les pluies du week-end se sont révélées insuffisantes, alors que les prévisions météorologiques ne sont pas optimistes sur la semaine. Cette situation devrait soutenir les cours du maïs, estime Agritel.

Sur la scène internationale, l'Egypte a acheté, samedi, 60.000 tonnes de blé d'origine américaine, ce qui confirme la compétitivité des origines américaines face aux origines européennes pénalisées par la fermeté de l'euro. Pour sa part, la Corée du Sud a acheté 55.000 tonnes de blé ukrainien.

En Russie, les autorités se veulent optimistes pour les prochaines récoltes, tablant sur une production céréalière 2013 de 95 Mt, contre 70,7 Mt en 2012. Même optimisme affiché sur les exportations 2013/14, qui ne devraient pas passer sous les 15 Mt, estime encore Agritel.

Les prix des transports maritimes de matières sèches ont reculé la semaine dernière. Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI) a terminé, vendredi 1^er février, à 750 points, contre 798 points une semaine auparavant.

Le Baltic Panamax Index (BPI) - qui synthétise les prix pour sept routes, la plupart pour les céréales - a terminé, vendredi, à 664 points, au plus bas depuis la mi-novembre, contre 718 points une semaine plus tôt.