Le blé se redresse

Les prix des céréales ont interrompu, mardi, leur repli des jours précédents. Sur Euronext, le contrat blé janvier 2012 valait 185 €/t (+ 2,25 €/t) à la clôture, le maïs même échéance 186,75 €/t (+ 0,50 €/t).

Le repli de l'euro face au dollar (1,35 $ pour 1 € mardi midi contre 1,36 $ lundi soir) favorise les exportations européennes, alors que les places financières demeurent chaotiques (- 1,92 % pour le Cac 40).

Mardi, la Corée du Sud a acheté 100.000 t de blé fourrager et 180.000 t de maïs dont les origines n'ont pas été précisées. L'Algérie est à la recherche de 50.000 t de blé tendre.

Aux Etats-Unis, la récolte de maïs touche à sa fin (93 % des surfaces récoltées au 13 novembre contre 82 % en moyenne quinquennale).

S'agissant du maïs français, le directeur de Granit Négoce, Jean-Philippe Everling, estime qu'il « manque » environ 1 Mt de production dans le bilan de FranceAgriMer. Du coup, le ratio stock/utilisations remonte de 13 % à 20 % et n'apparaît, dès lors, plus du tout tendu.

Commentaire également baissier sur le marché du blé, les objectifs d'exportation affiché par l'ex-Onic lui paraissant difficiles à atteindre cette année (6,5 Mt sur l'UE et 8,6 Mt sur les pays tiers). S'agissant des semis de blé dans l'hémisphère nord, « tout se passe bien » globalement, alors que les intentions de semis de maïs aux Etats-Unis l'année prochaine viennent à nouveau d'être revues à la hausse, a encore observé Jean-Philippe Everling, mardi lors d'une conférence Vigie Matières Premières.