Indécises

Le prix des céréales a peu évolué, mardi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé janvier 2014 valait 207,50 €/t (- 0,50 €/t), le maïs même échéance se négociant 173,50 €/t (+ 1 €/t).

Le marché européen des céréales est resté proche de l'équilibre, mardi, dans l'attente du résultat d'un nouvel appel d'offres lancé par l'Égypte qui s'est soldé par l'achat de 120.000 tonnes de blé, dont 60.000 t d'origine russe et 60.000 t d'origine roumaine, a indiqué Agritel.

Selon l'association céréalière Coceral, la production européenne de blé en 2013 ressort à 136 millions de tonnes (Mt), contre 125,7 Mt en 2012, et celle de maïs à 65,4 Mt, contre 57,4 Mt.

« Cette semaine, la Chine a de nouveau refusé 60.000 tonnes de maïs américain (toujours sur le motif de la présence d'événements OGM non autorisés) », indique l'AGPM dans sa note économique du 16 décembre. « Les Etats-Unis totalisent ainsi 240.000 tonnes de maïs refusées en moins d'un mois. Si les attitudes ne changent pas, le bilan US pourrait alors s'alourdir au regard des volumes contractualisés pour 2014 à destination de l'empire du milieu. La problématique apparaît également sur les livraisons de drèches de maïs. »

Sur le front climatique, les conditions dans l'hémisphère nord demeurent globalement satisfaisantes pour les cultures d'hiver dont les récoltes se dérouleront à l'été 2014. Sur le pourtour du bassin de la mer Noire, malgré une baisse des températures prévue dans les prochains jours, la présence d'un manteau neigeux devrait les préserver des dégâts du gel, estime Agritel.

Les prix des transports de matières premières sèches ont marqué de nouveaux plus hauts en trois ans la semaine dernière. Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI) a fini, vendredi 13 décembre, à 2.330 points, contre 2.176 points une semaine auparavant.

Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales), a terminé à 2.096 points vendredi, son plus haut niveau depuis la mi-octobre 2011, contre 1.923 points une semaine auparavant. L'activité est particulièrement intense dans l'Atlantique, « où les acheminements de céréales et de charbon sont très actifs », explique-t-on chez Fearnleys.

En France, sur le marché physique (gré à gré), les prix du blé, de l'orge et du maïs restaient globalement stables, mardi à la mi-journée.