Hésitantes

Les prix des céréales ont hésité, lundi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé mars 2013 valait 243 €/t (- 0,50 €/t), le maïs même échéance s'échangeant 236,25 €t (+ 0,50 €/t).

Les cours du blé et du maïs ont évolué, lundi, sur un marché à terme européen qui revenait progressivement aux affaires après la trêve des confiseurs.

La relative faiblesse des cotations en ce début d'année (le blé et le maïs ont perdu 5 à 6 €/t la semaine dernière) s'explique notamment par le retrait de certains fonds d'investissement au profit des marchés actions, estime Agritel.

Outre-Atlantique, les prix sont tirés vers le bas en raison, notamment, de perspectives record de semis de maïs aux Etats-Unis, observe encore Agritel.

Le fléchissement de l'euro (aux environs de 1,306 dollar) est toutefois venu soutenir, lundi, la filière céréalière européenne.

« L'Ukraine a maintenu un rythme à l'exportation [de maïs] élevé en décembre, avec 2 Mt expédiées, portant le total à 6,3 Mt depuis le 1^er juillet dernier. A ce rythme, l'offre ukrainienne devrait se tarir courant avril », commente l'AGPM dans sa note économique du lundi 7 janvier. « Fortement concurrencées par les origines pays tiers, les exportations françaises devraient être plus dynamiques dans les prochains mois », ajoute l'AGPM.

Les prix des transports maritimes de matières premières sèches ont stagné la semaine dernière. Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), moyenne des tarifs pratiqués sur 24 routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.), a terminé, vendredi 4 janvier, à 706 points, contre 700 points le vendredi 21 décembre.

Le Baltic Panamax Index (BPI) - qui synthétise les prix pour sept routes, la plupart pour les céréales - a terminé, vendredi dernier, à 670 points, au plus bas depuis début octobre, contre 710 points deux semaines plus tôt.