Forte volatilité

Les cours des céréales se montraient volatils, mercredi, évoluant au cours de la journée entre une nouvelle forte baisse et un léger rebond. Sur Euronext, le blé échéance mai 2011 cédait 1,25 €/t et clôturait à 241,75 €/t, novembre 2011 perdait 2,25 €/t, à 213,25 €/t. Le maïs juin 2011 reculait de 1,25 €/t, à 226,25 €/t.

A Chicago, le blé restait sous pression en première partie de séance. Le maïs parvenait à se stabiliser, avec le soutien notamment de la hausse du pétrole.

Les cours avaient nettement reculé la veille, sous la pression des ventes liquidatives réalisées par les fonds d'investissement sur les marchés à terme.

Les troubles politiques au Maghreb et au Moyen Orient entraînent une incertitude économique. Les cours du pétrole sont quant à eux soutenus par cette situation.

La forte volatilité des cours ces derniers jours est donc davantage liée à des facteurs financiers et économiques globaux qu'à un changement dans les fondamentaux du marché des céréales. De ce point de vue, la situation demeure tendue.

Suite à cette baisse des prix, mercredi, l'Egypte a acheté 235.000 tonnes de blé, dont 120.000 tonnes à la France et 115.000 tonnes aux Etats-Unis. Les prix Fob se situent à 315 dollars la tonne pour le blé américain (environ 230 €/t) et entre 324,84 et 329,90 dollars la tonne pour le blé français (environ 237 à 241 €/t).

L'Irak (100.000 tonnes), le Maroc (280.000 tonnes), la Tunisie (75.000 tonnes) et l'Arabie Saoudite (275.000 tonnes) sont également aux achats. Les Emirats arabes unis seraient eux aussi à la recherche de blé.

La situation climatique semble s'améliorer un peu en Chine, tandis qu'une bonne récolte est prévue en Inde.

Les cours de l'orge ont eux aussi accusé un fort repli sur le marché français. Le marché manque d'activité à l'export pays tiers.

Le maïs a suivi la baisse du cours du blé. Sur le marché européen, le maïs français à retrouvé de la compétitivité par rapport aux maïs importés d'Amérique du Sud. A destination de l'alimentation animale, le maïs est en outre plus compétitif que le blé.

L'euro montait au-dessus de 1,37 dollar, en séance.