Publié le lundi 09 septembre 2013 - 18h41
Le prix des céréales ont reculé, lundi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé novembre 2013 valait 187,50 €/t (- 1,25 €/t), le maïs même échéance se négociant 169,75 €/t (- 1,50 €/t).
Le marché européen des céréales a rectifié prudemment ses positions, lundi, dans l'attente de la publication, le 12 septembre, du prochain rapport du département américain de l'Agriculture (USDA) sur l'offre et la demande mondiales de grains.
Outre-Atlantique, l'actualité météorologique reste au cœur de l'actualité. « Les pluies ont une nouvelle fois été très faibles ce week-end sur la Corn Belt et les prévisions météo annoncent des pluies plus importantes à horizon 7 jours », indique Agritel.
A la Bourse de Chicago (CBoT), les cours des céréales ont poursuivi leur repli, mis sous pression par le début des moissons de maïs qui devraient durer trois semaines, avant que ne commencent celles de soja quelques semaines plus tard.
Sur la scène internationale, l'Égypte a procédé à son quatrième achat de blé tendre en deux semaines, soit 60.000 tonnes de blé roumain. « Sans surprise, l'origine française, plus chère de 8 dollars par tonne (FOB), n'a pas été retenue », constate Offre et demande agricole.
En France, les récoltes de blé sont maintenant achevées et dans quelques semaines débuteront celles du maïs. Les cultures de maïs en bonne à très bonne condition sont restées stables à 55 % la semaine passée, selon l'observatoire Ceré'Obs de FranceAgriMer.
« Le maïs français reste peu attractif pour les acheteurs face à une concurrence pays tiers toujours aussi importante », écrit l'AGPM dans sa lettre économique hebdomadaire du lundi. « Actuellement, des maïs en provenance d'Ukraine sont très compétitifs, affichant un écart de - 10 à - 12 €/t à destination des usines bretonnes, ce qui devrait inciter les industriels à multiplier les approvisionnements sur cette origine. »
Les prix des transports maritimes de matières premières sèches ont bondi la semaine dernière, atteignant un plus haut en vingt mois.
Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI) a fini, vendredi 6 septembre, à 1.352 points, contre 1.132 points une semaine auparavant. Le BDI a ainsi marqué un plus haut depuis le 5 janvier 2012, une performance réalisée grâce à la très forte augmentation des tarifs sur le marché des plus gros navires.
Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales), a pour sa part terminé à 1.020 points vendredi, son plus haut en un mois, contre 907 points une semaine auparavant.
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