En baisse

Les prix des céréales reculaient, mercredi sur Euronext. Vers 16h00, le contrat blé novembre 2014 valait 171,75 €/t (- 0,75 €/t), le maïs même échéance se négociant 152,75 €/t (- 1 €/t).

« La situation en Ukraine reste surveillée de très près, mais aujourd'hui ce qui joue c'est surtout la parité euro-dollar, qui nous empêche de perdre notre compétitivité », explique à l'AFP Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés. L'euro est repassé, à la mi-journée, sous 1,33 dollar.

Les inquiétudes sur l'Ukraine empêchent aussi le prix du blé de descendre en dessous des 170 euros la tonne car « les opérateurs craignent que le conflit ne s'aggrave » dans ce pays, troisième exportateur mondial de maïs et sixième de blé, explique Agritel. Dans les provinces de l'Est (Lougansk et Donetsk), touchées par des combats qui entravent la moisson, le gouvernement « table sur une perte de 15 % de la production de céréales », affirme Damien Vercambre, de la société Inter-Courtage. Moins de 3 millions de tonnes (Mt) de céréales ont été récoltées dans ces régions pour l'instant, contre 3,5 Mt l'an dernier, selon lui.

En maïs, « les marchés restent globalement pénalisés par les perspectives de récoltes abondantes aux Etats-Unis », explique encore Agritel. La tournée d'inspection en cours dans le Midwest laisse espérer des « rendements exceptionnels » pour cette céréale, ajoute le cabinet conseil.

En France, sur le marché physique, blé et orge étaient stables à la mi-journée. Le maïs perdait 1 €/t.