Correction après le bond de vendredi

Les prix des céréales ont perdu, lundi sur Euronext, une grande partie du terrain gagné vendredi. A l'approche de la clôture, le contrat blé novembre 2012 valait 260,75 €/t (- 5 €/t), le maïs même échéance se négociant 237,25 €/t (- 5,25 €/t).

Agritel Hebdo du 1^er octobre observe que, sur l'échéance novembre 2012, les cours des céréales évoluent, depuis plus de deux mois, entre 255 et 267 €/t. « En l'absence de nouveaux éléments, le marché devrait donc continuer d'évoluer dans cette fourchette, à court et moyen terme. »

Le Conseil international des céréales (CIC) a révisé à la baisse, vendredi, les productions mondiales de blé et de maïs de 5 millions de tonnes (Mt) chacune. La production de blé est désormais prévue à 657 Mt en 2012/13, contre 662 Mt attendu le 23 août et 696 Mt récoltées en 2011/12. Le stock de fin de campagne est ramené à 175 Mt, contre 180 Mt attendu fin août.

Le CIC prévoit une production mondiale de maïs de 833 Mt en 2012/13, contre 838 Mt attendu fin août et 875 Mt récoltées en 2011/12. Ce repli de 5 Mt est imputable à l'UE dont la production est escomptée à 55 Mt, contre 59,9 Mt attendu en août. Le stock de fin de campagne est attendu à 118 Mt, contre 120 Mt attendu en août et 135 Mt présents à la fin de la campagne 2011/12.

Selon l'AGPM, « les différentes estimations de la production européenne de maïs convergent vers 55 Mt. Les dernières communications en date vont dans ce sens : 55 Mt pour le CIC et 56 Mt pour le Coceral », rapporte la lettre économique hebdomadaire de l'AGPM diffusée ce lundi.

L'indice phare du marché des frets maritimes, le Baltic Dry Index (BDI), moyenne des tarifs pratiqués sur 24 routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.), a légèrement fléchi la semaine dernière, terminant vendredi 28 septembre à 766 points, contre 774 points le vendredi précédent.

De son côté, le Baltic Panamax Index (BPI) - qui concerne sept routes, la plupart pour les céréales - ne cesse de reculer. Il a fini vendredi à 425 points, contre 467 points sept jours auparavant, sombrant à des niveaux plus vus depuis décembre 2008. Le BPI pâtit de la surabondance de navires face à une moindre demande de transports de céréales, demande victime des mauvaises récoltes après la sécheresse aux Etats-Unis et en Russie.