Publié le mercredi 30 juillet 2008 - 18h20
Le prix du blé s'affichait en baisse mercredi, à la mi-journée, sur le marché à terme européen (Euronext) mis sous pression par une récolte prometteuse et la concurrence des productions de la mer Noire.
Les opérations de moisson en France se poursuivent dans des conditions favorables. Selon les experts d'Agritel, société de conseils spécialisée dans les secteurs agricole et agroalimentaire, la France pourrait produire, cette année, près de 38 millions de tonnes de blé contre 30,6 millions en 2007, proche du record historique de 1998 (38,25 Mt). Le rendement moyen national serait de 75,05 quintaux à l'hectare contre 64,3 quintaux l'an passé.
Sur la scène internationale, les blés russe et ukrainien sont actuellement les plus demandés car les moins chers. Ainsi l'Irak a acheté 100.000 tonnes de blé russe et l'Egypte 207.500 tonnes de blé russe et ukrainien.
La non compétitivité des blés européens et américains s'est traduite par un recul des prix des deux côtés de l'Atlantique. «Le seul élément de support pour le marché européen est fourni par le Maroc qui devrait acheter environ 2 Mt de blé dans les mois à venir», a assuré un analyste.
Mercredi à la mi-journée, sur l'Euronext, le prix du blé reculait de 1,50 euro à 2,50 euros selon les échéances avec plus de 1.500 lots traités en fin de matinée. L'échéance de novembre (1.280 lots) cédait 1,50 euro à 189,75 euros.
Dans le même temps, le maïs connaissait une relative stabilité dans un marché très peu actif (131 lots traités). L'échéance d'août (85 lots) restait inchangée à 195 €/t.
Sur un marché physique (gré à gré) sans activité, le prix du blé standard restait stable à 190 €/t à Rouen, de même que l'orge à 159 €/t. Sur le Rhin, le maïs cédait 3 euros à 185 €/t.
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