Publié le mercredi 29 juillet 2009 - 18h31
Les marchés sont très lourds, avec l’arrivée des récoltes et ce, malgré les précipitations qui retardent les moissons. L’incertitude prédomine quant à la qualité finale des blés récoltés au Nord. Le volume devrait être au rendez-vous.
Vers les pays tiers, l’activité est plutôt ralentie. Le blé français n’est plus compétitif comparé à l’origine mer Noire et américaine. L’Egypte vient d’acheter 60.000 tonnes de blé russe pour embarquement 11-20 août.
Avec l’arrivée des moissons Nord-Loire, les silos portuaires vont regorger de marchandises et il faudrait une politique agressive à l’export pour permettre une reprise des cours. Le nord de l’Europe risque aussi de produire un gros volume de blé fourrager ce qui n’est jamais porteur pour les prix.
En orge, les récoltes se terminent et les bons rendements, meilleurs que l’an dernier, se confirment. Le problème est le manque de débouchés, d’autant que le stock de report important de l’an passé vient s’ajouter au disponible. On parle déjà d’une mise à l’intervention massive pour permettre d’équilibrer ce marché excédentaire. L’orge française subit également la concurrence de l’origine ukrainienne et russe au niveau mondial.
En maïs, la déprime générale n’a pas échappé à ce marché. Les conditions climatiques actuelles en Europe sont idéales pour une bonne récolte. Même constat aux Etats-Unis, ce qui a entraîné une baisse brutale des cours mondiaux.
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