Publié le vendredi 13 mars 2009 - 17h01
Les prix des céréales évoluaient peu et irrégulièrement, vendredi à la mi-journée, sur un marché à terme européen (Euronext) à la recherche d'une orientation.
Si le rythme des exportations européennes de blé demeure soutenu - 15,5 millions de tonnes (Mt) vendues à ce jour contre 5,1 Mt l'an dernier à la même date -, les ventes sur l'intérieur de l'Union européenne connaissent un ralentissement, en raison d'une baisse de la demande consécutive à la crise économique, ce qui entraîne un alourdissement des stocks de blé.
Les marchés de l'orge et du maïs, destinés principalement à l'alimentation animale, pâtissent des forts volumes restant à vendre sur la fin de la campagne.
Face à cette situation, certains pays membres de l'UE, notamment la Hongrie et la Slovaquie, pays sans débouché maritime, ont accéléré leurs offres à l'intervention. Depuis le mois de novembre dernier, l'UE a ainsi racheté 852.773 tonnes de céréales, dont 621.766 tonnes de maïs, 214.221 tonnes d'orge et 2.217 tonnes de blé.
Enfin, l'ambiance dans le marché français était particulièrement morose, vendredi, la plupart des intervenants assistant à une Bourse aux grains décentralisée à Reims.
A la mi-journée sur l'Euronext, le blé meunier et le maïs reconduisaient pratiquement les niveaux de la veille (blé échéance mai à 137,25 euros, maïs échéance juin à 132,50 euros). Le tout dans un volume d'activité restreint (471 lots de blé et 11 lots de maïs échangés en fin de matinée).
Sur le marché physique, les prix étaient un peu plus fermes, affichant 1 euro de plus par rapport à la veille. Livrée à Rouen d'avril à juin, la tonne de blé de qualité standard valait 128 euros et celle d'orge 103 euros. Le maïs cotait 124 euros la tonne embarquée sur le Rhin (fob) de mars à septembre.
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