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Volaille/Doux

Urgences

Publié le mercredi 13 juin 2012 - 18h55

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Elevage de dindes (© Thiriet)

Près de deux semaines après le dépôt de bilan du volailler Doux, les aviculteurs attendent encore les premiers règlements de leurs créances.

 

Faisant suite à la demande de redressement judiciaire de Doux à compter du 1er juin 2012, les aviculteurs avaient été assurés d'être payés pour les livraisons des lots de volailles intervenant après le 1er juin. Mais ils attendent toujours.

 

Leurs créances, d'une valeur moyenne de 40.000 euros, varient de 15.000 à 150.000 euros (voire 300.000 euros chez quelques aviculteurs). Ils espéraient qu'au moins les bandes livrées depuis le 1er juin seraient payées pour relancer l'entreprise. Ce n'est pas encore le cas alors qu'ils doivent faire face à d'autres obstacles supplémentaires qui contrarient la reprise normale de l'activité : les fournitures d'aliments mais surtout de gaz ; les transporteurs se font parfois tirer l'oreille car, eux aussi, ont des impayés. Et, contrairement aux éleveurs intégrés, ils ne font pas partie des créanciers prioritaires. 

 

En visite dans une exploitation bretonne, mardi soir, Xavier Beulin, président de la FNSEA, a estimé qu'il faudrait très vite débloquer 15 millions d'euros pour fluidifier la filière. Il a également co-signé, mercredi, avec la Confédération française de l'aviculture (CFA), une lettre à Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, pour lui demander d'agir au plus vite.

 

De leur côté, des représentants de Doux ont affirmé, à la rédaction de La France agricole, avoir espoir d'obtenir 25 millions d'euros auprès d'un pool bancaire.

 

Stéphane Le Foll a demandé, à la fin de semaine dernière, aux services fiscaux et à la MSA d'étudier des reports d'échéance.

 

Parallèlement, les deux médiateurs nommés par le ministre poursuivent leur mission et ont rencontré, mardi dans la Région Centre, la filière. La région compte 110 éleveurs touchés, deux abattoirs et une unité de fabrication.

 

Le débat sur la filière avicole française se poursuit. En Bretagne, Xavier Beulin indiquait la nécessité de la réorganiser et évoquait la fermeture d'un ou de plusieurs outils industriels. De son côté, la Confédération paysanne des Pays de la Loire, qui conteste le modèle d'élevage développé par Doux, affirmait la nécessité d'un engagement des pouvoirs publics pour garantir des accords de filières équilibrés.

 

M.-G.M.


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