La Confédération française de l'aviculture (CFA) a pris acte, jeudi dans un communiqué de presse, de la décision du tribunal de commerce de Quimper (Finistère) de prolonger de trois mois la période d'observation du groupe Doux. Elle estime que « ce délai doit permettre de clarifier la situation des éleveurs, comme les conditions de continuation des contrats et le règlement des créances ».
L'organisation syndicale revendique toujours « un règlement intégral des créances dues aux éleveurs », en affirmant que tous « les éleveurs produisant ou ayant produit pour le Groupe Doux doivent être traités de la même façon. » La CFA refuse que les aviculteurs concernés par les fermetures d'abattoir soient « en plus pénalisés par des règlements de créances discriminatoires ».
L'association spécialisée de la FNSEA rappelle que, pour elle, « c'est l'avenir [...] de la filière avicole qui est en jeu ». Et demande la mise en place d'un « plan sectoriel puissant pour la filière française ». Elle « renouvelle ses demandes aux pouvoirs publics d'accompagnement d'urgence pour permettre aux éleveurs de faire face aux difficultés financières engendrées par ce règlement judiciaire ».