Le virus de Schmallenberg a été détecté dans 235 nouvelles exploitations et deux départements supplémentaires (Ardèche et Ille-et-Vilaine) depuis le précédent pointage du 15 juin 2012.
Au 3 juillet, indique le ministère de l'Agriculture, 2.476 élevages sont touchés par le virus de Schmallenberg dans 60 départements (01, 02, 03, 07, 08, 10, 14, 16, 17, 18, 19, 21, 22, 23, 24, 27, 28, 33, 35, 36, 37, 39, 40, 41, 42, 45, 47, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 57, 58, 59, 60, 61, 62, 63, 64, 67, 68, 69, 70, 71, 72, 73, 76, 77, 79, 80, 86, 87, 88, 89, 95).
Il s'agit de 1.128 élevages ovins, 1.331 élevages bovins et 17 élevages caprins.
Le virus de Schmallenberg, qui appartient à la famille des orthobunyavirus, n'affecte que les ruminants. Il a été identifié pour la première fois aux Pays-Bas et en Allemagne en novembre 2011. D'autres foyers ont depuis été recensés en Belgique, au Royaume-Uni, au Luxembourg, en Italie et en Espagne.
Il s'agit d'une maladie d'élevage qui peut se manifester par de la fièvre, une chute de production ou des malformations à la naissance, en particulier chez les ovins. Le virus n'est pas contagieux d'un animal à l'autre mais est transmis par des insectes vecteurs.
Aucune restriction aux mouvements d'animaux des exploitations infectées n'est appliquée. Il est cependant rappelé que, d'une manière générale, les animaux malades ne sont pas déplacés. Il est conseillé aux éleveurs de ruminants de contacter leur vétérinaire dans le cadre de la surveillance clinique mise en place, rappelle encore le ministère de l'agriculture sur son site internet.
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