L'industrie de la viande (SNIV-SNCP) dénonce, ce lundi 28 janvier 2013 dans un communiqué, plusieurs taxes et réglementations dont ses adhérents sont la cible. Le syndicat d'abatteurs cible en particulier la taxe à l'abattage, les règles françaises sur les tests ESB, et l'écotaxe. « Le gouvernement devrait rapidement rassembler ses efforts autour de LA priorité du moment : sauver les activités sur nos territoires, ainsi que les emplois et les savoir-faire qui vont avec ! », prévient-il.
Les abatteurs dénoncent « plusieurs décisions [qui] viennent de tomber comme un couperet [...] sur une industrie [..] qui a déjà un genou à terre » alors que « les discours officiels prônent le retour à la compétitivité ». La première de ces décisions concerne la taxe à l'abattage, qui, selon le SNIV-SNCP, a augmenté de 15 % en deux ans. L'organisation syndicale reproche à la France de faire porter une large part du financement de « la collecte et l'élimination des animaux morts chez les éleveurs » sur les abatteurs.
LE SNIV-SNCP s'interroge aussi sur l'attitude du gouvernement sur les tests de dépistage de l'ESB à l'abattoir. « La Commission européenne propose de supprimer les tests systématiques à l'abattoir. Ces tests ont un coût très élevé. Qu'attend donc la France pour mettre en œuvre la feuille de route communautaire ? En ne s'alignant pas sur les règles européennes en matière d'ESB, la France pénalise ses propres entreprises. »
Enfin, le SNIV-SNCP assure que « l'écotaxe routière doit exonérer les produits frais. Car, à ce rythme, non seulement il n'y aura pas de viande dans les trains, mais il n'y en aura plus non plus dans les camions français ! »
popey16
mardi 29 janvier 2013 - 17h17
c est le redressement improductif on nous refuse le droit au travail