Au premier semestre de 2013, avec plus de 2,8 millions de têtes, la production de bovins est en repli de 7 % par rapport à la production du premier semestre de 2012, selon une note Agreste du ministère de l'Agriculture, publiée lundi.
Le premier semestre de 2013 a été marqué par une baisse importante des abattages de vaches et de génisses, dans un contexte de cotations élevées pour l'ensemble des bovins de plus d'un an. Le déficit de disponibilité de femelles dans les élevages a pu être compensé par les abattages de jeunes bovins mâles, présents dans les exploitations. Par ailleurs, la hausse des abattages de bovins mâles a également été permise par le ralentissement de la demande à l'exportation de bovins finis.
Sur le premier semestre de 2013, les exportations de bovins finis ont baissé de plus de 58 % par rapport au premier semestre de 2012. Cette situation s'explique par la fermeture du marché de certains pays tiers (Turquie) pour lesquels la demande en bovins vivants finis avait fortement augmenté à compter de la fin de 2011.
La production de veaux et de broutards a baissé de 2 % au premier semestre de 2013, prolongeant ainsi la baisse constante de ces dix dernières années.
Compte tenu du stock d'animaux présents dans les exploitations, les prévisions de production de gros bovins pour la France tablent sur une stabilisation de la production pour le second semestre de 2013. Mais à compter du début de 2014, la production de gros bovins repartirait à la hausse. La production de veaux et broutards continuerait en revanche à baisser.
