L'interprofession du veau entend convaincre le consommateur – jeunes en tête – que le veau est une viande simple à cuisiner. Une campagne publicitaire télévisée a démarré.
« Le nombre de producteurs de veaux de boucherie reste insuffisant pour couvrir les besoins, a déclaré Jean-Pierre Albenque, directeur technique de l'élevage chez Sobeval, lors d'une réunion de presse organisée par les différents acteurs de la filière des veaux, le 24 mai 2012. La production représente pourtant 90 % des abattages au total. Les 10 % restants sont élevés sous la mère. »
La filière a rappelé que l'élevage de veaux de boucherie est ouvert aux évolutions. « Les veaux muselés et élevés dans le noir, c'est fini ! reprend-il. Aujourd'hui, les éleveurs conduisent leurs animaux dans des cases collectives, avec une alimentation minutieusement surveillée pour éviter que le muscle ne rougisse à cause d'un excès de fer. Le travail est technique, et permet un rythme et un niveau de vie décents. »
S'agissant de la consommation, Fabrice Heudier, président d'Interveaux, a déclaré vouloir cette année dynamiser le veau de la pentecôte par l'image d'un produit simple à cuisiner. « Nous souhaitons rajeunir le consommateur », a-t-il déclaré.
Selon Jean-Philippe Gateau, directeur du marketing du groupe Tendriade, seule la moitié des jeunes mangent du veau, alors que 85 % des plus de 60 ans sont consommateurs. Une campagne publicitaire télévisée a démarré.