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Syndicalisme

La Confédération paysanne a réélu Laurent Pinatel porte-parole

Publié le jeudi 21 mai 2015 - 17h20

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Réunis en congrès les 22 et 23 avril à Saint-Jean-Pied-de-Port au Pays Basque, les membres de la Confédération paysanne ont élu le Comité national (CN), organe de décision politique du syndicat. Lors de sa première réunion, qui se tient depuis mercredi à Bagnolet, ce dernier a désigné les membres du secrétariat national.

 

La nouvelle équipe

 

Laurent Pinatel a été réélu porte-parole pour deux ans. Eleveur bovin lait et viande en Gaec, avec transformation, dans la Loire, c'est son second mandat à ce poste et troisième au CN.

 

Josian Palach, éleveur bovins lait, en Gaec dans le Tarn-et-Garonne a lui aussi été réélu trésorier (second mandat à ce poste et troisième au CN).

 

Deux secrétaires généraux ont été nommés : Mikel Hiribarren (éleveur de brebis laitières et producteur fermier en Gaec, vente directe, au Pays Basque ; second mandat à ce poste, troisième au CN) et Annie Sic, une nouvelle arrivée (éleveuse en brebis et chèvres, avec transformation fromagère, vente directe, dans les Alpes-Maritimes ; second mandat au CN).

 

Les secrétaires nationaux seront trois. Seule Judith Carmona faisait partie de l'équipe précédente, elle suivait tout particulière le dossier Pac. Elle est installée en Gaec bovins allaitants, canards, transformation, vente directe sur marché et Accueil paysan, dans les Pyrénées-Orientales. Elle occupera dorénavant cette fonction avec Emmanuel Aze, arboriculteur dans le Lot-et-Garonne (second mandat au CN) et Michèle Roux, viticultrice et éleveuse en bovins lait, tables et chambres d'hôtes, en Dordogne (troisième mandat au CN).

Lors de ses prochaines réunions, ce secrétariat national répartira parmi ses membres, les responsabilités des pôles Elevage, Politiques agricoles et prospectives, Social, Agriculture et environnement, et Végétal.

 

Les dossiers d'actualité

 

Sa première mission sera de mettre en œuvre le rapport d'orientation adopté lors du dernier congrès fin avril. Ses principaux sujets d'actualité sont le changement climatique et la négociation transatlantique UE-US (Tafta ou TTIP). Evidemment, l'élevage « qui dévisse sérieusement » sera au cœur de leur combat, comme les pesticides, le nouveau parcours à l'installation, l'ouverture des interprofessions, l'industrialisation de l'agriculture ou la question de l'emploi. « Nous gardons toujours une approche sociale de la politique agricole : nombre de paysans et répartition sur le territoire, a précisé Laurent Pinatel. Il nous faut inverser la tendance. « La France favorise les investissements par rapport à l'emploi, renchérit Josian Palach. Notamment en maintenant une fiscalité particulièrement avantageuse (exonération des plus-values en-dessous de 250 000 € de chiffre d'affaires. La course à l'investissement n'améliore pas grand-chose aux pratiques mais gonfle les revenus. Tout le système de politique publique est construit pour favoriser l'accaparement des outils de production en peu de mains. C'est comme ça qu'émergent les fermes-usines. Mais l'économie française peut-elle se le permettre ? »

 

Appel à manifester

 

C'est pour alerter sur cette « ultra-industrialisation », que le syndicat appelle les 30 et 31 mai prochains à manifester devant les « fermes-usines ». « Les choses doivent changer si on veut agir sur l'emploi, le changement climatique et la consommation alimentaire. La date marque notamment le premier anniversaire de la garde à vue des militants accusés d'avoir démonté/endommagé la salle de traite de la ferme des 1000 vaches. C'est d'ailleurs là que se tiendra le principal rassemblement, à deux semaines du procès en appel des neuf militants (dont Laurent Pinatel et Emmanuel Aze). Celui-ci se tiendra à Amiens le 17 juin. Une nouvelle fois, une mobilisation est prévue devant le tribunal, avec la présence notamment du président allemand du syndicat européen EMB. « Ce sera l'occasion de défendre notre droit à l'activité syndicale. Comment peut-on prendre deux ans de prison avec sursis pour un tag et deux pneus crevés. Quel moyen reste-t-il de se défendre si nous n'avons plus le droit de manifester », a souligné Laurent Pinatel.

 

A.De.


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