Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, et Guillaume Garot, ministre délégué à l'Agroalimentaire, « saluent l'avancée obtenue en Allemagne vers la mise en place d'un salaire minimum dans les abattoirs ».
« C'est une bonne nouvelle pour les salariés allemands, qui vont voir leur travail mieux rémunéré, mais aussi pour les salariés français. Par cette avancée concrète, le secteur agroalimentaire allemand va retrouver un niveau de coût du travail qui permettra une concurrence plus équilibrée entre partenaires européens », déclare Stéphane Le Foll dans un communiqué du 15 janvier 2014.
« Cette mesure va dans le sens de la justice sociale européenne, pour mettre fin à un dumping social qui transforme les salariés en travailleurs de la misère, et pénalise fortement l'industrie agroalimentaire française et, à terme, l'ensemble des industries européennes », souligne de son côté Guillaume Garot.
« Les sociaux-démocrates [allemands] avaient fait du salaire minium un engagement, quand tant disaient cet objectif hors d'atteinte. Ce sera bientôt une réalité », se félicite encore Stéphane Le Foll. « Avec ce pas décisif vers un salaire minimum dans les abattoirs allemands, mais aussi par les avancées obtenues par Michel Sapin au niveau européen pour un encadrement de la directive sur le détachement, c'est l'Europe qui progresse, à la fois compétitive et sociale. »