Le président du conseil départemental du Tarn, Thierry Carcenac (PS), a dit « espérer » lundi, que le nouveau projet de barrage controversé de Sivens (Tarn) « aille vite ».
« Sur le dossier de Sivens, j'espère qu'on ira vite », a déclaré Thierry Carcenac lors de sa conférence de presse de rentrée. Vendredi, le Premier ministre Manuel Valls, avait déjà souhaité qu'on « aboutisse le plus vite possible » et que la retenue d'eau « ne soit pas réalisée à la Saint-Glinglin ».
Le projet de barrage, dont le site a été occupé pendant seize mois par des opposants, a été abandonné par une décision du conseil départemental du Tarn le 6 mars 2015, jour de l'évacuation de la « Zad » (zone à défendre). Les élus lui ont cependant substitué une retenue d'eau réduite de moitié et qui se situerait à 330 mètres en amont seulement, voire plus près, du site actuel.
Ce projet, surnommé le « Sivens light », est vivement combattu par les zadistes (occupants de la Zad), opposés à la retenue d'eau. « Le département espère recevoir la somme de 4 millions d'euros en dédommagement. Cela correspond aux frais générés pour la non-construction du barrage. Tout sera réglé par le protocole transactionnel et ensuite on repartira sur des bases saines », a ajouté Thierry Carcenac.