Réunis en conseil d'administration le 28 juin 2013, les planteurs de betteraves ont fait savoir leur « insatisfaction face à une reconduction de seulement deux ans du règlement sucre », au-delà du 30 septembre 2015. Cette fin du régime des quotas au 30 septembre 2017 est « en deçà » des attentes des producteurs qui souhaitaient voir prolongé ce régime jusqu'en 2020. Cela « les met en difficulté pour atteindre les objectifs de compétitivité nécessaire pour la période post-quota ».
« Je ne comprends pas les raisons qui ont conduit le Conseil des ministres de l'Agriculture à ne pas suivre les recommandations du Parlement européen de reconduire pour cinq ans le règlement sucre, affirme Eric Lainé, président de la CGB (Confédération générale des planteurs de betteraves). Cette reconduction, pour seulement deux ans, nous met en difficulté pour être compétitif d'ici à 2017. »
Mais la CGB se réjouit toutefois que soient maintenus « pour la période post-quota le dispositif interprofessionnel et la politique contractuelle qui s'appliquent actuellement pour la filière betteravière ». Ces dispositions réglementaires, maintenues grâce à la « détermination » du Parlement européen, permettront de sauvegarder « un partage équitable de la recette de la filière entre planteurs et fabricants de sucre ».