A l'occasion du Conseil supérieur d'orientation (CSO) réuni jeudi, la Confédération paysanne a souhaité que la réforme de la Pac puisse « enfin donner un avenir à tous les paysans ».
« Nous ne lâcherons pas. Nous continuerons de marteler nos revendications pour une Pac qui change réellement les choses », écrit le syndicat dans un communiqué du 26 septembre.
« La convergence des aides doit être totale et rapide, 100 % en 2019. Nous avons trop entendu ce matin qu'il faut "rééquilibrer sans déséquilibrer". Difficile de comprendre comment il sera possible de soutenir les plus en difficulté sans ponctionner les nantis. »
« Les 50 premiers hectares doivent être majorés, de façon conséquente, avec 30 % de l'enveloppe. Les 13 % d'aides couplées doivent être orientées vers les productions les plus en difficulté : élevage de tous les ruminants, notamment des ovins et caprins, ainsi que fruits et légumes. »
« Le second pilier doit être un levier de développement rural. Il ne doit sous aucun prétexte servir l'industrialisation de l'agriculture et à la gestion des risques via les assurances. »
« Dans quelques jours, François Hollande annoncera les grandes lignes de la réforme au Sommet de l'élevage de Cournon. Jusqu'au bout, nous continuerons d'exiger une réforme juste, en faveur de l'emploi et de l'avenir de tous les paysans. Monsieur le Président, Monsieur le ministre, surprenez-nous ! Montrez-nous que les lobbies ne sont pas au pouvoir et qu'il reste de la place pour une véritable ambition, celle que vous nous avez promise au printemps 2012 », conclut le communiqué.
confédération paysanne
vendredi 27 septembre 2013 - 17h13
je n'ai pas d'avis sur le scénario PAC le meilleur pour l'agriculture française mais je peux déjà en éliminer un, c'est la surprime pour les 50 premiers ha Si la confédération paysanne soutient cette proposition c'est forcément anti économique.On ne peut quand même pas vivre que de social, on voit ce que ça donne