La France va maintenir un contrôle sur la totalité des aliments « d'origine animale produits après le 11 mars » et des produits frais (salades, légumes et fruits), soit des mesures de contrôle plus strictes que celles prévues par l'Union européenne.
Dans un communiqué commun, les directions de la consommation, des douanes et de l'alimentation rappellent que Bruxelles a renforcé ses contrôles sur les aliments importés de certaines régions du Japon, afin de s'assurer qu'ils n'ont pas subi de contamination radioactive.
L'Europe met en place deux grands niveaux de contrôle selon la proximité géographique entre le lieu de production et la centrale nucléaire de Fukushima. Un contrôle systématique au Japon avant exportation pour tous les produits venant des douze préfectures les plus proches, et des tests supplémentaires sur une partie des cargaisons seront réalisés au hasard à leur arrivée en Europe.
« Cette mesure permet à chaque Etat membre d'adapter le taux de contrôle au niveau qu'il souhaite », poursuit le communiqué. « Pour assurer une sécurité maximale des consommateurs », la France maintient « un taux de contrôle de 100 % » lors de l'importation « sur toutes les denrées alimentaires d'origine animale produites après le 11 mars et les produits frais (salades, légumes, fruits) en provenance du Japon ».
La France importe 8,9 milliards d'euros de produits du Japon, mais seulement pour environ 400 millions d'euros (1.800 tonnes) de produits alimentaires, ce qui représente 1 % de ses importations de produits agricoles et agroalimentaires, selon la direction des Douanes. Il s'agit le plus souvent de produits « très spécifiques », explique-t-on, comme « le bœuf de Kobe ».