L'AOP Pêches et nectarines de France conteste la méthodologie et les résultats de l'enquête sur la qualité des fruits réalisée par la CLCV, qui conclut à « une grande loterie ». Elle lui oppose les efforts réalisés par la filière et les cahiers des charges auxquels la soumet la grande distribution.
« Nous sommes très surpris des méthodes de cette étude. L'échantillon et les lieux de vente sont très peu représentatifs de la consommation française et la période concerne le seul mois de juillet alors que la saison s'échelonne de juin à la fin de septembre ! », s'étonne Bruno Darnaud, président de l'AOP (association d'organisations de producteurs), dans un communiqué diffusé mardi. Il se dit favorable à une « enquête officielle », indiquant que l'AOP est en train d'y travailler avec le CTIFL.
L'AOP rappelle les efforts qualitatifs réalisés par la filière des pêches et nectarines :
- recherches sur les variétés et les taux de sucre,
- cueillette en cinq ou six passages pour ne retenir que les fruits les plus mûrs,
- tri manuel,
- respect de la charte « vergers écoresponsables »,
- respect des cahiers des charges de la distribution sur le taux de sucre et la fermeté des fruits.
L'AOP Pêches et nectarines de France indique représenter 70 % de la production organisée, soit 140.000 tonnes de fruits par an. Elle regroupe les 21 principaux metteurs sur le marché représentant 512 producteurs.
Téléchargez l'enquête de la CLCV.
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