accueil  Accueil / Actualités / Pruneau : vent de désaccord dans la filière

Pruneau

Vent de désaccord dans la filière

Publié le mercredi 24 août 2011 - 19h00

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer
Pruneau - Photo : F.J

Sécheresse au printemps, pluies en juillet ... les aléas climatiques ont durement touché la production de prunes d'ente. La récolte de 2011 ne devrait atteindre que 25.000 tonnes de fruits parvenus à maturité et de calibre marchand, alors que la filière en espérait entre 45.000 et 50.000.

 

« Heureusement, les entreprises possèdent 30.000 tonnes de stocks de report de 2010, ce qui leur permettra d'approvisionner sans problème leurs clients », note Gérard Delcoustal, président du Comité économique du pruneau.

 

Il reste à se mettre d'accord sur les prix. Comme chaque année, le prix de la récolte a fait l'objet d'une négociation entre l'AOPa (Association d'organisations de producteurs associative, regroupant UPI, SYNPPA, SYPRUSI, Sud-Ouest Bio) et les entreprises transformatrices.

 

Calé sur une prévision à 45.000 tonnes, l'accord a été conclu au même niveau qu'en 2010, soit à 1,36 €/kg pour le calibre 66, plus petit calibre accepté pour l'IGP.

 

« Ce prix est rédhibitoire et ne donne pas envie aux producteurs de récolter, tempête Serge Bousquet Cassagne, trésorier de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne. Nous demandons que le prix d'achat des 25.000 t, volume qui est écoulé sur le marché français, soit réévalué de 15 % (+0,20 €/kg). »

 

En 2010, les producteurs ont fait des efforts pour aider les transformateurs à promouvoir leurs ventes à l'exportation. Ils ont aussi livré 11.234 tonnes de petits fruits en acceptant qu'ils ne leur soient pas payés, et ont observé que les entreprises avaient baissé leurs prix de 25 % pour la grande distribution, sans que cela ne fasse vendre un kilo de plus. D'où une certaine exaspération, en amont de la filière !

 

L'AOPa a déjà commencé à travailler sur une renégociation du prix, mais attend la fin de la récolte pour pouvoir la finaliser. Même si elle reste dramatique pour les producteurs, cette petite récolte pourrait assainir la filière et remettre les compteurs à zéro.

 

F.Q.


Mots-clés : ,

Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK