« Le prix du lait payé aux producteurs ne se décrète pas mais se calcule à partir des clauses des contrats, des indicateurs de l'interprofession et de la médiation de 2013 », rappelle la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) dans un communiqué publié le 21 janvier 2014. Cette règle « s'impose à tous les acteurs de la filière, à la hausse comme à la baisse ».
Soulignant que « le lait a une valeur, ce qui lui confère un prix. Le brader n'enrichit – au final – personne », le syndicat critique la grande distribution et la transformation. « Le prix payé aux éleveurs en Allemagne se situe en moyenne annuelle à 365 €/1.000 l contre environ 340 €/1.000 l pour 2013 en France. La bonne valorisation du lait allemand n'est pas magique. Elle est notamment possible car le marché intérieur laitier allemand fonctionne. Avec, à la clé, la confiance entre les acteurs », rappelle-t-il.
« Le prix du lait en 2014 devra afficher une valeur comprise entre 365 €/1.000 l et 380 €/1.000 l selon les évolutions positives, actuellement connues, des marchés laitiers. La base de calcul pour 2014 doit intégrer les éléments obtenus en 2013. C'est non négociable. [...] On a besoin de lait. La FNPL persiste à croire dans la dynamique laitière française. En 2014, il faudra que tous les acteurs économiques partagent enfin cette ambition plutôt que de faire de la sémantique sur le prix du lait », conclut le syndicat.