La FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) rappelle qu'elle a fait de la modernisation des bâtiments d'élevage « une priorité pour le fonds de modernisation du deuxième pilier de la Pac ».
« Les éleveurs laitiers ont des contraintes techniques et sociales plus lourdes ainsi que des revenus plus bas que les autres secteurs. Les laisser à côté de la modernisation revient à affaiblir un maillon essentiel de la réussite économique française », explique le syndicat jeudi dans un communiqué.
« L'acceptation sociétale du métier d'éleveur laitier est un réel enjeu. Sans elle, les vocations se feront de plus en plus rares. Soutenir la rénovation des salles de traite, c'est permettre l'amélioration de conditions de travail contraignantes et la performance des fermes laitières. »
« La dynamique de la production laitière française est garante de territoires vivants économiquement et socialement. Les éleveurs laitiers ont toute légitimité pour bénéficier en priorité de ces quelque 200 millions d'euros qui concerneront en premier les bâtiments d'élevage, selon la volonté de François Hollande exprimée au Sommet de l'élevage à Cournon, en octobre dernier ». « Vouloir contenter tout le monde n'aidera, au final, personne », explique la FNPL.
« L'efficacité de ce “plan pour la compétitivité et l'adaptation des exploitations” dépendra de la cohérence nationale du dispositif qui sera piloté par les Régions, ajoute l'organisation syndicale. Il est également indispensable d'éviter toutes distorsions de traitements entre les territoires. La FNPL demande aux acteurs de la vie publique régionale d'éviter de monter des usines à gaz dont le seul but serait de satisfaire quelques demandes au détriment du plus grand nombre. Le printemps des territoires et des Régions. »