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Prix du lait

JA et FNPL menacent de se mobiliser

Publié le jeudi 06 février 2014 - 17h20

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En pleine négociation commerciale pour l'année à venir, les enseignes poursuivent leur guerre des prix. Ce que JA et la FNPL ne veulent pas.
En pleine négociation commerciale pour l'année à venir, les enseignes poursuivent leur guerre des prix. Ce que JA et la FNPL ne veulent pas.

Jeunes Agriculteurs (JA) menace de se mobiliser si la grande distribution ne change pas sa politique de prix. En pleine négociation commerciale pour l'année à venir, les enseignes poursuivent leur guerre des prix. « L'étape des discussions a sans doute fait son temps. Si les grandes enseignes ne changent pas leur discours, JA saura se mobiliser pour leur faire entendre raison », prévient le syndicat dans un communiqué du 6 février.

 

La Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) juge également que « cette guerre des prix est suicidaire ». « La conjoncture laitière est extrêmement favorable. [...] Certains transformateurs en profitent logiquement. » Mais ils n'auront pas d'excuse pour ne pas rémunérer au juste prix les producteurs de lait en 2014, prévient l'association spécialisée de la FNSEA.

 

Ces communiqués font suite aux propos tenus mardi par Serge Papin, PDG du groupe Système U, qui prédisait une nouvelle crise du lait et dénonçait le « manque de responsabilité des leaders » du secteur. JA « salue » cette prise de position, « à condition, bien entendu, que ce ne soit pas une manière de se “couvrir” d'une potentielle baisse des prix ou de négociations compliquées ».

 

La FNPL « entend les prévisions alarmistes de Serge Papin et se rappelle qu'il a été le premier à demander à la grande distribution de soutenir les producteurs de lait pris en tenaille entre des coûts de production très élevés et un prix du lait non revalorisé ». Le syndicat rappelle également que la médiation menée en avril dernier « a permis de sortir d'une situation bloquée qui ressemble à celle que condamne aujourd'hui Serge Papin. Sauf qu'il y a eu de la perte en ligne entre les hausses techniques consenties par les GMS et la revalorisation du prix du lait pour les producteurs. La FNPL n'accepte pas que les éleveurs laitiers soient ainsi pris en otage. »

 


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