La Fédération nationale ovine (FNO) et la FNSEA ont vivement contesté l'éventualité d'un nouveau lâcher d'ours dans les Pyrénées mercredi dans un communiqué.
« Ce lâcher d'ours est une provocation supplémentaire pour les agriculteurs qui se mobilisent, particulièrement pour la filière ovine, dans un contexte économique et climatique difficile, soulignent les deux organismes. Si l'Etat a quelques crédits pour, à grands frais, réintroduire un ours acheminé de Slovénie, qu'il les consacre à soutenir les éleveurs qui rencontrent aujourd'hui de grandes difficultés plutôt que de leur enfoncer un peu plus la tête sous l'eau. »
Les deux organismes rappellent également que « les éleveurs contribuent concrètement, grâce à leur activité, au maintien de paysages ouverts riches en biodiversité, particulièrement dans les zones de montagne défavorisées. La présence anarchique des prédateurs remet en cause cet équilibre entre l'activité agricole et le milieu naturel patiemment construit au fil des ans. Les attaques troupeaux par les loups s'amplifient entraînant de lourdes pertes économiques chez les éleveurs victimes de ces prédations. »