accueil  Accueil / Actualités / Tremblante : Paris traduit devant la justice européenne pour non-respect des règles de l'UE

Tremblante

Paris traduit devant la justice européenne pour non-respect des règles de l'UE

Publié le jeudi 19 mai 2011 - 16h11

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

La Commission européenne a décidé jeudi de traduire la France devant la Cour de justice européenne en arguant que Paris refuse d'abolir ses restrictions au commerce du lait de brebis ou de chèvre, dans le cadre de la lutte contre la maladie de la tremblante.

 

« En adoptant ses propres règles, la France n'améliore en rien la sécurité alimentaire actuelle », a estimé la Commission, dans un communiqué.

 

« En refusant d'appliquer la décision (de l'UE de lever ou d'alléger les mesures de précaution pour la tremblante chez les petits ruminants), la France restreint l'accès des autres Etats membres à son marché du lait de brebis, du lait de chèvre et de leurs produits dérivés et prive essentiellement les petits exploitants de débouchés commerciaux sur le marché intérieur », a insisté Bruxelles.

 

En novembre 2010, la Commission avait officiellement demandé à la France de prendre des mesures pour se conformer à la législation de l'Union européenne. « La France n'ayant adopté aucune mesure dans ce sens, la Commission saisit la Cour de justice de l'Union européenne. »

 

La tremblante fait partie des encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST).

 

Compte tenu de la similarité entre l'agent de la tremblante et celui de l'ESB, des mesures de précaution avaient initialement été adoptées dans plusieurs pays pour lutter contre la tremblante lors de la crise de l'ESB dans les années 1990.

 

Mais pour Bruxelles, « bien que des incertitudes subsistent, les données scientifiques produites et évaluées au lendemain de cette crise montrent que l'agent pathogène ne provoque pas de maladie d'origine alimentaire chez l'être humain ».

 

Du coup, les mesures de précaution pour la tremblante chez les petits ruminants ont été levées ou allégées en 2009.

 

Mais la France refuse de s'y conformer car elle juge les mesures de l'UE incomplètes. Si elle était condamnée, elle risquerait une lourde amende.

 

 

Lire également :

 


Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK