L’Agence européenne de sécurité sanitaire des aliments (Efsa) a publié, mercredi, une évaluation de la prévalence des campylobacters et des salmonelles sur les carcasses de poulet de chair. Bilan : 75,8 % des carcasses portent des campylobacters et 15,7 % des salmonelles.
L'Efsa a conduit cette étude en 2008 dans 26 pays de l’Union européenne, en Suisse et en Norvège. Les moyennes avancées cachent de fortes disparités. La prévalence des campylobacters varie de 4,9 à 100 %. Elle atteint 88,7 % en France. Ce sont dans les deux tiers des cas, Campylobacter jejuni et Campylobacter coli qui ont été isolés.
Concernant les salmonelles, elle varie de 0 à 26,6 % avec un pic à 85,6 % pour la Hongrie. Elle est de 7,4 % en France. Notons que dans l'Hexagone, la prévalence de Salmonella enteritidis et typhimurium, les deux espèces le plus souvent impliquées dans les cas humains de salmonellose, atteint 0,2 % contre 3,6 % de moyenne dans les 28 pays audités.
L'Efsa rappelle que la viande de poulet est considérée comme une source importante des infections humaines causées par les campylobacters et les salmonelles dans l'Union européenne. Les mesures d'hygiène en cuisine et une cuisson complète limitent les risques. L'Efsa souligne aussi que ces chiffres permettront d'évaluer l'impact des programmes de contrôle de ces deux familles de bactéries.