La Confédération française de l'aviculture (CFA) demande vendredi dans un communiqué, un ajustement des prix à la production « à un niveau qui permette à l'ensemble de la filière de couvrir ses charges et assurer son avenir ». L'organisation syndicale appuie sa demande sur les indicateurs mis en place pour le poulet de chair.
Le syndicat souligne que le prix de l'aliment est « reparti à la hausse depuis quatre mois sans avoir connu de baisse significative à la fin de l'année dernière. Les éleveurs ont le sentiment d'avoir été les « grands oubliés » de la répercussion des charges obtenue l'année dernière. »
La CFA exige la réouverture au plus vite des négociations commerciales entre industriels et distributeurs. « Veut-on voir disparaître nos outils de production et de transformation et nos emplois ? interroge-t-elle. Il est plus qu'urgent de corriger le tir. La pérennité de toute la filière avicole française est en jeu. »
Le syndicat considère que les producteurs « n'ont pas obtenu de compensation de l'évolution des coûts de l'énergie, de la main-d'œuvre, des charges environnementales, du bien-être des animaux... » Et elle prévient que les aviculteurs sont « dans l'incapacité chronique de pouvoir renouveler leurs installations d'élevage ».