Le feuilleton « Entremont Alliance » n'est toujours pas fini. Le groupe coopératif Sodiaal Union, qui a proposé de racheter la totalité du fromager à l'actionnaire majoritaire Unifem (du financier belge Albert Frère), attend désormais que les banques impliquées se prononcent.
Mais les producteurs s'impatientent. « A trois semaines du début de la prochaine campagne laitière, il est inadmissible que les producteurs et salariés d’Entremont Alliance ne sachent pas à quoi s’en tenir », proteste la Confédération paysanne de la Bretagne dans une lettre ouverte envoyée aux dirigeants d'Entremont Alliance, au ministre de l'Agriculture, au directeur régional de l'Agriculture et au président de l'Association des producteurs livreurs à Entremont Alliance (AEBEA).
« Alors que les dirigeants de Sodiaal et Lactalis s’expriment au coup par coup dans les médias, les producteurs et salariés d’Entremont ne sont ni associés aux négociations ni tenus au courant de leur avenir par les responsables d’Entremont », proteste le syndicat.
Il critique également l'AEBEA, « censée représenter l’ensemble des producteurs dans les négociations sur l’avenir du groupe », mais qui « ne donne aucune nouvelle à ses adhérents ni ne les consulte sur les positions à défendre ».
La Confédération paysanne s'interroge sur le projet industriel de Sodiaal et sur les raisons du refus de l'offre de Lactalis.
Lors des réunions organisées par l’AEBEA à la fin de 2009 où le projet de Sodiaal a été présenté, la majorité des livreurs avaient refusé de participer financièrement à la reprise et à la restructuration du futur groupe. Ils estimaient avoir déjà été mis fortement à contribution par la flexibilité additionnelle prélevée depuis plusieurs années, rappelle la Confédération paysanne.
Le syndicat estime « indécent » de la part des responsables de Sodiaal de dire que les producteurs d'Entremont seront payés comme les autres, « puisqu’ils devront débourser 2.000 € par an pour être sûrs d’être collectés, alors que le revenu moyen par producteur en 2009 va se situer autour de 8.000 € par actif ».
La Confédération paysanne de la Bretagne demande donc « plus de transparence sur ce dossier, que les personnes concernées (producteurs et salariés) soient tenues informées au fur et à mesure des avancées décisives, et que les pouvoirs publics régionaux organisent et pilotent une table ronde au plus vite sur ce dossier ». Elle rappelle enfin que Bruno Le Maire s’était engagé à la fin de l'été 2009 à trouver une solution industrielle avant la fin de 2009.
la conf n aime pas le systéme coopératif ?
jeudi 18 mars 2010 - 20h03
ce que dit la conf est du genre capitaliste et egoiste les adhérent de sodiaal on des part social pourquoi les entremonts n en prendrai pas