La Coordination rurale et sa branche spécialisée en production porcine, l'Onep (Oraganisation nationale des éleveurs de porcs), ont été reçues au ministère de l'Agriculture pour évoquer la situation du secteur porcin en France, ont elles annoncé, dans un communiqué, jeudi.
Le syndicat a exposé ses propositions « pour sauver durablement l'ensemble de la filière porcine française ».
Il demande que l'Observatoire des prix « publie rapidement tous les éléments qui permettent la totale transparence des coûts et des marges de tous les maillons de la filière et qui légitiment les prix à la consommation ».
L'organisation syndicale réclame aussi « que le groupe d'experts de haut niveau prévu par la Commission européenne fasse rapidement des propositions pour une régulation européenne de la production et du marché du porc ».
« Il faut instaurer un équilibre durable entre la production et les besoins des consommateurs de l'UE, moyen indispensable pour assurer des prix rémunérateurs pour l'ensemble des acteurs de la filière et des prix stables et raisonnables pour les consommateurs », souhaite l'Onep.
« Ce groupe d'experts devra aussi trouver les solutions adaptées pour mettre un terme aux distorsions de concurrence devenues insoutenables pour la production française », poursuit-elle.
Elle a également souligné « l'urgence d'étendre l'étiquetage VPF (Viande de porc française) aux produits transformés et dans tous les rayons de la distribution ».
Pour ce qui concerne la transparence du Marché du porc breton, le syndicat veut « que tous les groupements et coopératives y apportent au minimum un quart de leur production, seul moyen de garantir une représentation exacte de l'équilibre offre-demande ».
Enfin, étant donnée la situation financière des éleveurs, l'Onep a demandé au ministère « que soit repoussée la date de mise aux normes pour le bien-être animal ».
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