Douze des treize pays sommés il y a deux mois de se plier aux nouvelles normes de bien-être des poules pondeuses risquent encore de s'attirer les foudres de la Commission européenne, a-t-on appris lundi de source européenne.
Selon des examens préliminaires, la Roumanie semble en bonne voie de remplir les demandes de la Commission mais douze autres pays (Belgique, Bulgarie, Chypre, France, Espagne, Grèce, Hongrie, Italie, Lettonie, Pays-Bas, Pologne, et Portugal) « ont encore des efforts à effectuer, à des degrés divers », a précisé cette source.
Ces pays encore récalcitrants risquent « très probablement » de se voir adresser, avant l'été, un « avis motivé » de la Commission les sommant de se mettre aux normes sous peine d'ouverture de poursuites devant la Cour européenne de justice de Luxembourg.
Au début de l'année, Bruxelles estimait à 47 millions le nombre de poules pondeuses tenues dans des cages trop petites et mal aménagées. A titre transitoire, les œufs « illégaux » sont encore tolérés dans l'industrie, mais leur vente dans le commerce de détail et leur exportation sont interdites.
Les nouvelles normes ont provoqué une pénurie d'œufs en Europe qui s'est traduite par une hausse des prix et des importations en provenance notamment des Etats-Unis, du Mexique et de Turquie.
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